- Aline Gorczak
Les couloirs démoniaques, Jean-Marc Dhainaut
Editions Taurnada, collection L’ombre des mots
Paru le 2 juillet 2020.
244 pages
4éme de couverture :
Le Foyer des Galibots, une maison de retraite paisible située dans le Nord de la France, ferma ses portes en 1992 après une effroyable série de morts mystérieuses. Des suicides, selon l'enquête. Détails troublants : certains pensionnaires avaient témoigné de présences effrayantes, et une aide-soignante avait affirmé avoir été attaquée par une force invisible. Alan Lambin, enquêteur en paranormal, sent que cet endroit, construit sur les ruines d'un hôpital exploré quinze ans plus tôt, a besoin de lui. A-t-il oublié la menace qui y rôde ?
L’après lecture :
Paul Belvague essaie de convaincre son ami Alan de l’accompagner au Foyer des Galibots. 15 ans qu’Alan a raccroché et profite d’une vie paisible auprès de Mina. Il n’est pas question pour lui de retourner sur les lieux. Il y a vécu des choses qu’il garde par devers lui.
Il cédera néanmoins et se retrouvera confronté au Shadow Man qui semble le poursuivre depuis bien longtemps. Qui est-il ? Que lui veut-il ?
Pourquoi ces enfants ne quittent-ils pas les lieux ? Ont-ils un lien avec le Shadow Man ?
Voilà on y est, c’est la dernière apparition d’Alan Lambin. Sa dernière enquête avec Mina à ses côtés. Mina qui est sa force, son ancre, son soutien.
Une nouvelle fois, je suis immergée dans le récit de Jean-Marc Dhainaut. Le style fluide, captivant a gagné en maturité par l’action, par la profondeur de ses personnages.
Je voyage entre passé, présent sans jamais me perdre. Les jalons sont bien posés. Je vais suivre le dernier combat d’Alan contre des forces obscures avec émotions. Frissons, peur, inquiétude, stupeur, empathie, joie, tristesse. La palette émotionnelle est complète.
Par-delà l’histoire d’Alan et ses acolytes, l’auteur parle de la mémoire des lieux. Lieux qui portent entre leurs murs des drames qui les empoisonnent, qui résonnent encore aujourd’hui.
Bien que l’on parle fantôme et cie, je me sens bien dans les romans de Jean-Marc Dhainaut. Il y a cette touche de réalisme des personnages dans leurs sentiments, leurs frayeurs, leurs doutes. Cette façon de nous les présenter comme s’ils pouvaient être nos voisins.
Triste de laisser Alan partir pour des jours plus paisibles auprès de sa dame. Toutefois, je pense qu’il ne sera jamais très loin. N’est-ce pas Megan Grayford ?
Bonne lecture
